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Propulsé par l’acquisition de la chaîne de pharmacies Shoppers Drug Mart, le détaillant Loblaw a affiché une forte croissance de ses revenus et bénéfices au deuxième trimestre.

Pour la période de trois mois terminée le 14 juin, la société torontoise a vu ses revenus bondir de 37,1% à 10,3G$, grâce principalement à l’ajout des recettes réalisées par Shoppers/Pharmaprix.

Excluant Shoppers, les ventes auraient progressé de 2,4%. 

Les ventes comparables, une mesure clé de la performance des détaillants, ont avancé de 1,8%.

L’inclusion des résultats de Shoppers a donné lieu à nombre d’éléments spéciaux dans les résultats. En excluant ces éléments, le bénéfice ajusté s’est établi à 301M$, en hausse de 66,3% par rapport au bénéfice de 181M$ dégagé à la même période l’an dernier.

Le bénéfice par action ajusté s’est établi à 0,75$, contre 0,64$ un an plus tôt. C’est 17,2% de plus et supérieur à la prévision moyenne de 0,67$ l’action.

Peter Sklar, de BMO Marchés des capitaux, visait un profit de 0,72$ l’action, mais a souligné dans une note avant les résultats que la fourchette de prévisions des analystes était vaste étant donné que les chiffres du trimestre incluront pour la première fois les résultats consolidés de Shoppers Drug Mart, acquise en début d’année.

En incluant les coûts spéciaux entraînés par l’acquisition de Shoppers, Loblaw a encaissé une perte de 456M$ ou 1,13$ par action.

Galen G. Weston, président et chef de la direction de Loblaw, a indiqué que le deuxième trimestre marquait un nouveau chapitre pour l’entreprise, combinant les résultats du premier détaillant en alimentation au pays à ceux du premier détaillant en pharmacie et produits de beauté. «Bien que l’industrie continue d’évoluer dans un contexte concurrentiel difficile, nous avons réalisé au cours du trimestre des progrès financiers et opérationnels, incluant une croissance solide des ventes comparables [...]»