L'adhésion du gouvernement Marois au traité de libre-échange entre le Canada et l'Union européenne n'est pas acquise, selon ce qu'a appris La Presse Canadienne.
Le gouvernement estime qu'il existe des zones d'ombre dans la négociation en cours et veut donc clarifier la situation pour s'assurer que le Québec ne sortira pas perdant du processus.
La pression sera accentuée sur le négociateur du Québec au dossier, l'ex-premier ministre Pierre Marc Johnson, pour obtenir davantage d'information sur ce qui se trame en coulisse dans la délégation canadienne.
Mais le temps joue contre le gouvernement, car les négociations entreprises en 2009 en sont rendues au dernier droit. Un traité pourrait être signé avant la fin de l'année.
Malgré cela, Québec juge qu'il n'est pas trop tard et que tout va se jouer dans les prochains mois.
En catastrophe, on a organisé un grand rassemblement vendredi au Palais des congrès de Montréal où M. Johnson sera invité à rendre des comptes sur les négociations et leur impact sur le Québec.
Une cinquantaine d'organismes de la société civile ont été invités à participer à l'événement, auquel participeront aussi les élus, tant du gouvernement que de l'opposition.
