Les retraités deviendront-ils des créanciers prioritaires?

Publié le 01/12/2011 à 15:08, mis à jour le 01/12/2011 à 15:23

Les retraités deviendront-ils des créanciers prioritaires?

Publié le 01/12/2011 à 15:08, mis à jour le 01/12/2011 à 15:23

Par Stéphane Rolland

Photo : Bloomberg

Les retraités d’une entreprise passeront-ils avant les autres créanciers lorsque leur ancien employeur fait faillite? La Cour suprême du Canada a annoncé jeudi qu’elle étudierait cette question.

La Cour d’appel de l’Ontario avait rendu un jugement en avril selon lequel le déficit du régime de retraite des employés de l’aluminerie Indalex devrait être considéré comme une créance prioritaire.

Le jugement a fait couler beaucoup d’encre en Ontario, rapporte le Globe and Mail. Les régimes de retraite ont souvent passé derrière d’autres créanciers, même si cette règle entraîne une réduction des pensions des employés. Le cas de Nortel est l’un des exemples récents les plus connus.

Du côté du milieu patronal, on s’inquiète. Selon eux, il serait plus difficile d’obtenir du financement à court terme pour une entreprise sous la protection des lois sur la faillite si les créanciers craignent de ne pas être remboursés.

En juin, l’agence de notation Moody’s avait affirmé que la décision du tribunal ontarien pourrait nuire à la note de crédit de certaines sociétés qui ont un régime de retraite déficitaire. Si la Cour suprême reconduit le jugement, seulement deux sociétés pourraient être décotées par Moody’s : Air Canada et Essar Steel Algoma.

 

 

 

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.