La Banque de Montréal affirme que l'écart entre les taux de croissance économique de l'Ouest canadien et du reste du pays semble se rétrécir.
Le secteur des ressources continue de propulser la croissance dans l'Ouest, mais la banque soutient qu'il y aura un ralentissement de la cadence.
L'institution laisse entendre que la croissance en Alberta dans le secteur énergétique est tempérée par un manque de capacité de pipelines et que la Colombie-Britannique est freinée par un marché immobilier plus faible.
BMO dit s'attendre à ce que l'économie albertaine ralentisse encore cette année pour afficher un rythme inférieur à 3 pour cent, par rapport à 3,4 pour cent en 2012 et à un taux de croissance « frénétique » de 5,1 pour cent en 2011. La Saskatchewan et le Manitoba devraient aussi connaître des ralentissements cette année, selon le Service des études économiques de BMO.
Selon BMO, le rythme de croissance de l'économie de l'Ontario se contractera probablement sous les 2 pour cent cette année. Toutefois, une fois l'essentiel des restrictions budgétaires appliqué aux États-Unis et grâce à une tendance à la hausse des prix des maisons, l'économie ontarienne devrait « se dynamiser » vers 2014.
Entre-temps, le taux de croissance économique du Québec devrait augmenter, mais à un rythme « encore hésitant » de 1,3 pour cent. L'emploi demeure instable dans la province, devant progresser d'un modeste 0,7 pour cent en 2012.
« Les entreprises du Québec continuent d'investir dans leurs activités en achetant de la machinerie et de l'équipement, a fait valoir Mario Rigante, vice-président pour les services bancaires aux entreprises à Montréal de BMO. Étant donné la vigueur du huard et les taux d'intérêt favorables, la conjoncture est propice à des investissements qui consolideront la productivité des entreprises à long terme. »