L’économie australienne : «plus grosse bulle», dit un économiste

Publié le 03/05/2012 à 13:56, mis à jour le 03/05/2012 à 14:04

L’économie australienne : «plus grosse bulle», dit un économiste

Publié le 03/05/2012 à 13:56, mis à jour le 03/05/2012 à 14:04

Par Stéphane Rolland

La bonne tenue de l’économie australienne serait «la plus grande bulle économique de l’histoire récente», selon Albert Edwards, économiste de la Société Générale. L’économie se dirige vers «une chute brutale», écrit-il dans un rapport.

L’économiste réputé pour son pessimisme affirme que la dépendance du pays des kangourous envers le géant chinois explique la création de cete bulle. Le secteur des ressources naturelles, qui pèse lourd dans l’économie, est grandement influencé par l’appétit chinois.

L’économiste n’y va pas avec le dos de la cuillère. «Tout ce que nous avons en Australie, c’est une bulle de l’endettement permise par un boom dans les ressources naturelles, boom qui dépend, pour sa part, d’une encore plus grande bulle du crédit en Chine», déclare-t-il.

M. Edwards ajoute que l’économie australienne n’a pas connu de récession depuis 1991, ce qui donne un faux sentiment de sécurité aux investisseurs. Il ajoute que l’immobilier est hors de prix dans les grandes villes du pays : Sidney, Melbourne et Brisbane.

Même si l’économie canadienne est elle aussi portée par l’appétit des Chinois pour leurs ressources, l’impact qu'elle pourrait ressentir d'un ralentissement chinois serait moins important. Par exemple, le taux directeur de la Banque du Canada se situe à 1%, le deuxième plus élevé des pays membres du G7. En Australie, le taux directeur se situe à 3,75%, signe d'une surchauffe de l'économie. 

 Avec Financial Post

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