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L’ajout récent de nouveaux espaces de bureaux n’a pas été entièrement comblé par une hausse de la demande de location, constate Desjardins Études économiques. Résultat : le taux d’inoccupation des immeubles est généralement à la hausse et les loyers stagnent.

Le cycle du marché immobilier de bureaux de Montréal, dont les conditions sont assez équilibrées, s’apprête à céder la place à une situation de léger surplus.

«Le taux d’inoccupation a monté depuis 2010 et il dépasse maintenant 9% dans le Grand Montréal. Il s’agit du niveau le plus élevé des principales agglomérations canadiennes, ce qui démontre une certaine saturation du marché», écrivent les économistes de Desjardins dans leur point de vue publié mardi.

À Québec, la pénurie est déjà chose du passé avec des édifices de prestiges déjà en situation d’offre excédentaire et quelques immeubles qui en font les frais.

À Gatineau, la construction récente de trois tours de bureaux, qui visait le transfert de certains employés du gouvernement fédéral en provenance d’Ottawa, ne s’explique pas par une demande de location en croissance, soulignent les économistes.

Tous les marchés sont donc mûrs pour une période d’accalmie en 2014. L’évolution de la conjoncture économique, qui dicte la tendance de l’emploi dans les services, sera déterminante pour le marché des immeubles de bureaux.

«Il faudra attendre que l’économie du Québec ait véritablement repris son envol avant qu’un nouvel essor immobilier se dessine», concluent les économistes.