Le Québec perd 6 700 emplois en décembre

Publié le 09/01/2015 à 09:05

Le Québec perd 6 700 emplois en décembre

Publié le 09/01/2015 à 09:05

Par Stéphane Rolland

Photo Bloomberg.

La progression du travail à temps plein en décembre au Québec n’a pas été suffisante pour compenser la baisse du travail à temps partiel, selon les données de Statistique Canada.

L’économie québécoise a perdu 6 700 emplois en décembre. C’est une diminution de 0,2%. En un an, il s’est détruit 15 800 emplois.

Le taux de chômage recule passant de 7,6% à 7,5% tandis que la population active comprend 14 500 personnes de moins en un mois. Les économistes ont tendance à voir une baisse de la population active comme un signe du découragement des travailleurs.

L’emploi à temps plein reprend cependant un peu de tonus avec l’ajout de 16 900 postes. C’est un gain de 0,5%. Néanmoins, cette catégorie est une baisse depuis un an avec la perte de 9 700 emplois. 

Le temps partiel, pour sa part, décline de 23 600 postes, une baisse de 2,9% en un mois. Le recul est de 0,7% sur un an.

Au Canada

Dans le reste du pays, la tendance est similaire : la hausse du travail à temps plein a compensé la baisse du travail à temps partie pour une destruction d’emploi au net.

Il s’est perdu 4 300 emplois au Canada, toujours selon l’agence fédérale. Il s’est tout de même créé 185 700 emplois en 2014. Le taux de chômage est inchangé à 6,6%.

Les économistes espéraient davantage avec la création de 10 000 emplois en un mois.

En un mois, le Canada a ajouté 53 500 emplois à temps plein. Il s’est volatilisé 57 700 emplois à temps partiel.

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.