La hausse du coût des produits de base et la morosité économique qui prévaut en Europe ont abaissé de 12 pour cent le bénéfice du géant alimentaire américain Kellogg au deuxième trimestre.
Kellogg a généré un profit de 301 millions $ US, ou 84 cents US par action, pendant la période qui s'est terminée le 30 juin, comparativement à 343 millions $ US ou 94 cents US par action l'an dernier.
Ses revenus ont toutefois progressé de 2 pour cent, à 3,47 milliards $ US.
Les analystes de Wall Street anticipaient un bénéfice de 85 cents US par action et des revenus de 3,38 milliards $ US.
Les revenus générés en Amérique du Nord ont augmenté de 5,9 pour cent, notamment grâce à la solide performance de l'entreprise au Canada. Les ventes des produits Pop-Tarts et d'autres aliments surgelés ont également bien fait.
Aux États-Unis, Kellogg a constaté une hausse des ventes des produits de petit-déjeuner, des biscuits, des craquelins et des collations santé.
Kellogg génère l'essentiel de ses revenus en Amérique du Nord, mais l'entreprise cherche à donner plus d'ampleur à sa présence internationale. Sa récente acquisition, pour 2,7 milliards $ US, des croustilles Pringles des mains de Procter & Gamble devrait l'aider à atteindre cet objectif, puisque ce produit est disponible dans 140 pays et engendre les deux tiers de ses revenus à l'étranger.
Les ventes internationales de Kellogg ont toutefois chuté de 3,8 pour cent pendant le trimestre, les ventes européennes glissant de 3,6 pour cent. Les ventes dans la région Asie-Pacifique ont reculé en raison d'une faiblesse en Australie, mais les revenus générés en Amérique latine ont grimpé de 6,8 pour cent.