Le produit intérieur brut des États-Unis régresse pour un quatrième trimestre consécutif. Au cours du second trimestre, il a baissé de 0,7%, contre une estimation antérieure de -1%.
Un pourcentage qui, on doit l’admettre, était inattendu. Les économistes s’attendaient plutôt à une baisse de 1,2%. Ces ajustements sont principalement dus aux investissements des entreprises ou les exportations, aux déclins moins lourds qu’attendus ainsi qu’aux dépenses massives du gouvernement américain.
Bien moins fort qu'au premier trimestre (-6,4%), le recul de l'activité du printemps devrait être le dernier de la récession la plus longue qu'ait connue la première économie mondiale depuis 1945. La banque centrale américaine (Fed) a enterré définitivement la récession le 23 septembre, et les chiffres du troisième trimestre devrait faire apparaître un retour à la croissance après quatre saisons consécutives de baisse.
Comparativement à la même période l’an dernier, le PIB a reculé de 3,8%. La mesure d’inflation associée au PIB est restée inchangée à 2%.