En effet, la mise en place de sanctions internationales contre l'Iran, et notamment un embargo de l'UE sur le brut iranien, décidé en janvier et devant être effectif totalement en juillet, faisait redouter aux investisseurs des perturbations sur l'offre pétrolière mondiale.
Autre facteur de baisse, "les perspectives économiques de l'OCDE pour la zone euro ne sont pas bonnes et comme on a pu le voir ces temps-ci, le marché du brut est très influencé par l'économie" de cette région, dont la croissance était perçue comme essentielle pour assurer la reprise de la demande mondiale, a commenté James Williams, de WTRG Economics.
L'économie de la zone euro devrait être "sans croissance" cette année, a estimé mardi l'Organisation de coopération et de développement économiques, qui prévoit un léger recul de 0,1% de l'activité économique de la zone euro, alors qu'elle espérait encore une timide progression de 0,2% en novembre.