"Une nouvelle détérioration du sentiment général du marché et une hausse de l'aversion au risque représentent les plus grands facteurs de baisse pour les prix du brut", ont renchéri les experts de Commerzbank.
Par ailleurs, l'attente d'une remise en route "imminente" de l'oléoduc Keystone, qui transporte du brut du Canada jusqu'aux raffineries américaines et dont l'activité avait été suspendue mercredi dernier à cause d'une "anomalie", selon la société TransCanada, "accentue la pression sur les prix du brut", a remarqué Matt Smith, de Schneider Electric.
Son interruption, qui avait suscité des craintes d'une perturbation plus durable qu'annoncé sur le front de l'approvisionnement en brut aux Etats-Unis, avait en effet apporté un peu de soutien aux cours depuis jeudi.
Cependant, "la situation incertaine au Moyen-Orient reste un facteur de hausse du marché", et freinait quelque peu ce recul, ont noté les analystes de Commerzbank.
En effet, alors que se poursuivaient les violences en Syrie, le Liban a été agité ce week-end par des affrontements entre soldats et hommes armés à Beyrouth, après l'assassinat vendredi d'un haut responsable de la sécurité du pays.