Les prix du pétrole ont terminé en baisse mardi à New York, pénalisés par des craintes pour la demande après la publication d'indicateurs économiques en demi-teinte aux États-Unis, le premier consommateur mondial de brut, et en Allemagne, la première économie européenne.
Le baril de « light sweet crude » (WTI) pour livraison en février a abandonné 86 cents à 93,28 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février a cédé 1,58 cent par rapport à la clôture lundi et s'est établi à 110,30 dollars, sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres.
Les cours du pétrole ont souffert mardi des craintes accrues pour la vigueur de la demande en brut en 2013, tant en Europe qu'aux États-Unis, « alors même que la production des pays ne faisant pas partie de l'Opep (l'Organisation des pays exportateurs de pétrole) est en nette augmentation », a souligné James Williams, de WTRG Economics.
Parmi ces pays, les États-Unis connaissent ainsi une forte hausse de leur production de produits pétroliers, dopée par le développement de l'extraction des hydrocarbures dits non conventionnels dans le pays, notamment par l'exploitation du gaz de schiste.
Dans ce contexte, les opérateurs regarderont de près mercredi les chiffres hebdomadaires des réserves de brut aux États-Unis, considérés comme un baromètre de la demande énergétique du pays.
Selon les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires, le DoE devrait faire état d'un gonflement de 1,8 million des stocks de brut aux États-Unis sur la semaine achevée le 11 janvier.