Elles étaient alimentées par les problèmes affectant un oléoduc important dans le pays et le début de travaux de maintenance dans plusieurs raffineries.
Aussi « les courtiers ont commencé à se demander si la différence de prix entre le Brent et le WTI n'avait pas atteint un niveau insoutenable » sur le long terme et ont recommencé à acheter du brut américain, a remarqué Tim Evans, de Citi.
Dans des volumes d'échanges modérés en raison de la fermeture de nombreuses places asiatiques à l'occasion du Nouvel an lunaire, le rebond du WTI a de plus été dopé par la dépréciation du dollar face à l'euro, qui contribuait à rendre plus attractifs les achats de brut libellés dans la monnaie américaine.
Le président de la Banque centrale allemande (Bundesbank) Jens Weidmann a en effet estimé lundi que la monnaie unique européenne n'était pas surévaluée, des propos qui ont rassuré les cambistes et renforcé la monnaie unique.
Par ailleurs, les tensions géopolitiques persistantes au Moyen-Orient continuaient de préoccuper les investisseurs, toujours suspendus au dossier iranien, après le refus opposé par le guide suprême du pays, l'ayatollah Ali Khamenei, à l'offre américaine de négociations directes sur le programme nucléaire controversé de Téhéran.