Les cours du pétrole sont gonflés depuis le début de l'année par une forte prime de risque liée aux sanctions internationales contre Téhéran, et notamment un embargo de l'Union européenne contre le brut iranien, décidé en janvier et devant être mis totalement en place en juillet.
Reste que "le peu de clarté dans le dossier de la crise de la dette en Europe continue de mettre sous pression (les investisseurs)", a noté Barclays, soulignant que la situation en Grèce continuant à s'aggraver, "le marché pétrolier est forcé de commencer à s'adapter à des conditions plus sombres".
Les craintes d'une sortie de la Grèce de la zone euro gagnaient en effet du terrain, tandis que les dirigeants de l'Union européenne (UE) ont affiché mercredi soir leurs désaccords sur les mesures à prendre pour contrer la crise.
Le marché reste suspendu au nouveau scrutin législatif prévu le 17 juin en Grèce, redoutant qu'une victoire des partis anti-austérité ne précipite une sortie du pays de l'Union monétaire et n'ébranle d'autres pays en difficulté, au premier rang desquels l'Espagne.