Les cours du pétrole ont fini en nette hausse mardi à New York, portés par des développements économiques encourageants des deux côtés de l'Atlantique, le marché ne prêtant guère attention au volontarisme affiché par le président américain Barack Obama.
Le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en mai a progressé de 1,27 dollar par rapport à la clôture de lundi, à 104,20 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Les opérateurs américains ont disséqué les annonces faites par la Maison Blanche pour lutter contre les prix élevés de l'or noir. Cet enjeu pèse sur la campagne présidentielle de novembre car beaucoup s'inquiètent de voir les cours dispendieux du pétrole menacer la reprise économique, encore fragile.
Ainsi, M. Obama veut notamment obtenir du Congrès, où les républicains sont en position de force, le renforcement de la Commission des opérations sur les contrats à terme et les matières premières (CFTC), l'une des autorités américaines des marchés financiers.
Ce plan vise aussi à multiplier par dix les amendes infligées à quiconque serait reconnu coupable de manipulation des cours, de un à 10 millions de dollars.