D'autre part, une salve d'indicateurs « peu brillants », de la Chine à la zone euro, ont accentué « ce trébuchage et décrochage du marché du brut », a souligné Matt Smith, de Schneider Electric.
En Chine, la production manufacturière est tombée à son plus bas niveau en cinq mois en février, n'affichant une progression que marginale, selon un indicateur publié vendredi par le gouvernement, ce qui inquiétaient les opérateurs sur les perspectives de croissance du deuxième consommateur de brut au monde.
L'annonce d'une nouvelle contraction de l'activité du secteur manufacturier en février dans la zone euro et de la hausse du taux de chômage dans la région à un nouveau record, à 11,9% en janvier, ont également fortement pesé sur le moral du marché.
Dans ce contexte, le dollar a repris de la vigueur, « car il est perçu comme une valeur refuge dans un environnement risqué », ce qui intensifiait la chute des cours de brut, libellés dans cette devise, a expliqué M. Ilczyszyn.
En effet une hausse du billet vert les rend moins intéressants pour les acheteurs munis d'autres monnaies.