"Un marché qui ne s'effondre pas quand il est confronté à de mauvaises nouvelles est un marché résolument haussier", a continué l'analyste, estimant que le rebond des prix du brut n'était pas encore terminé.
Pour l'analyste spécialiste en matières premières chez Oppenheimer, Fadel Gheit, "la perception du marché a changé, en dépit d'une situation économique toujours mollassonne, d'un taux de chômage élevé et d'une abondance des réserves de brut", aux Etats-Unis, notamment.
Outre l'espoir d'une intervention prochaine des banques centrales européenne et américaine pour relancer l'économie mondiale, M. Gheit a estimé que les tensions en Syrie et en Iran notamment, étaient en grande partie responsables de cette tendance haussière.
"Les peurs de conflits dans la région, les craintes d'une perturbation de l'offre en brut" dans cette zone de production pétrolière, "tout cela contribue à la hausse", a-t-il expliqué.
Les cours de l'or noir franchissaient ainsi de nouveaux seuils techniques, se relevant d'environ 15% pour le Brent et de 22% pour le WTI un mois et demi après s'être effondré à la fin du mois de juin, dans un marché très inquiet pour la demande.