«Parallèlement, la forte hausse des prix du pétrole était alimentée par des spéculations autour de la baisse des stocks américains de brut la semaine dernière, ce qui devrait être confirmé - ou pas - plus tard (mercredi) par les statistiques hebdomadaires du DoE (Département américain de l'Énergie)», ajoutait Jonathan Sudaria, de Capital Spreads.
Ces spéculations étaient basées sur les données divulguées mardi par l'API, selon qui les stocks américains de brut auraient énormément chuté, de 9,4 millions de barils, durant la semaine achevée le 28 juin.
De leur côté, les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires tablaient également sur un recul des réserves de pétrole, mais moins important, de 2,3 millions de baril.
Selon eux, les stocks d'essence, très surveillés alors que la saison estivale des grands déplacements automobiles bat son plein, auraient augmenté de 600.000 barils et ceux de produits distillés (qui incluent le gazole et le fioul de chauffage) de 900.000 barils.
Enfin, «l'indicateur clé de la semaine reste le rapport mensuel sur l'emploi et le chômage aux États-Unis», dont la publication est prévue vendredi et qui pourrait «apporter de la nervosité et de la volatilité au marché du pétrole», soulignaient les analystes de Sucden.