Le pétrole à 108 dollars le baril à New York, un plus haut en 16 mois

Publié le 18/07/2013 à 15:36

Le pétrole à 108 dollars le baril à New York, un plus haut en 16 mois

Publié le 18/07/2013 à 15:36

Par AFP

[Photo : Bloomberg]

Les cours du baril de brut coté à New York se sont hissés jeudi en clôture au-dessus des 108 dollars pour la première fois depuis plus de 16 mois, dopés par l'optimisme des investisseurs sur la demande américaine de brut.

Le baril de « light sweet crude » (WTI) pour livraison en août a grimpé de 1,56 dollar, à 108,04 dollars, son plus haut depuis le 1er mars 2012, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

Les prix de l'or noir texan ont par ailleurs effleuré en cours d'échanges le seuil des cours du Brent londonien, se hissant jusqu'à 108,43 dollars, à moins d'un dollar du baril de référence coté sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres.

Le pétrole américain n'a pas dépassé le Brent en clôture depuis le 16 août 2010.

« Cet envol du pétrole est tout à fait propre au WTI car le Brent et l'essence n'ont pas connu le même parcours » étincelant jeudi, a relevé Andy Lipow, de Lipow Oil Associates.

Propulsé par une demande croissante des raffineries américaines et de nettes améliorations logistiques pour l'acheminement du brut stocké au terminal pétrolier de Cushing, Oklahoma, (centre des États-Unis) vers le Golfe du Mexique, « le WTI se reconnecte peu à peu au marché mondial du brut », a-t-il estimé.

Trop longtemps sous-évalués, selon les analystes, en raison de ces difficultés logistiques et du goulet d'étranglement des réserves d'or noir à Cushing --qui servent de référence au WTI-- les prix du pétrole américain ont repris le chemin d'un brut jugé de bonne qualité par les experts.

Le recul des réserves de pétrole brut aux Etats-unis, dont a fait état mercredi le département américain de l'Energie (DoE), a ainsi profité au pétrole américain, a remarqué Bart Melek de TD Securities.

Au total, les stocks de brut dans le pays ont dégringolé de près de 27 millions de barils au cours des trois dernières semaines, beaucoup plus que ce à quoi s'attendaient les analystes.

Le marché a par ailleurs bien accueilli l'annonce d'un recul plus marqué que prévu des inscriptions hebdomadaires au chômage aux États-Unis la semaine dernière, une bonne nouvelle pour les perspectives de demande énergétique du plus gros consommateur d'or noir au monde.

Les propos prudents du président de la Réserve fédérale américaine (Fed), Ben Bernanke, qui s'est exprimé mercredi et jeudi devant le Congrès américain, ont aussi rassurés les opérateurs.

Ben Bernanke a notamment réitéré son intention de faire évoluer la politique monétaire américaine en fonction de la situation économique et estimé qu'il était « trop tôt » pour dire si la Fed réduirait son soutien extraordinaire à l'économie, très apprécié des marchés financiers, dès septembre.

 

 

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