Le huard touche un sommet de 3 ans grâce à la croissance du PIB

Publié le 28/02/2011 à 09:22, mis à jour le 28/02/2011 à 15:51

Le huard touche un sommet de 3 ans grâce à la croissance du PIB

Publié le 28/02/2011 à 09:22, mis à jour le 28/02/2011 à 15:51

Par Mathieu Lavallée

Photo : Bloomberg

Le dollar canadien avance lundi matin vers 9h touchant un sommet des trois dernières années, alors que la croissance économique du pays a dépassé les prévisions des économistes.

Le PIB du Canada a progressé de 3,3 % en rythme annualisé au quatrième trimestre, ce qui est surtout redevable à la hausse de 4 % des exportations du pays, a annoncé Statistique Canada ce matin.

La demande intérieure a augmenté pour sa part avec une hausse de 1,2 % des dépenses des consommateurs, surtout du côté des biens durables.

Les économistes sondés par Bloomberg prédisaient une croissance du PIB en rythme annualisé de 3 % au quatrième trimestre.

Pour l'ensemble de l'année 2010, le PIB réel du Canada a progressé de 3,1 %, alors qu'il avait connu un recul de 2,5 % en 2009.

Vers 16h, le dollar canadien montait de 0,70 cent US, ou 0,69 %, à 102,88 cents US. Il s'agit d'un sommet en trois ans.

Le dollar canadien se dirige vers une croissance de 2,8 % en février, alors que la Banque du Canada a déjà dit s'inquiéter du fait que la force du huard pourrait ralentir la croissance économique canadienne.

La Banque du Canada doit d'ailleurs dévoiler demain sa plus récente décision quant à son taux directeur.

PLUS : Québec : bond de 15,8% des exportations en décembre

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.