L’autre défi pour le Fonds, mais aussi pour l’économie québécoise, est de conserver les sièges sociaux au Québec alors que plusieurs entrepreneurs sont à la recherche d’une relève, croit M. Bolduc. «Notre rôle sera de maintenir les sièges sociaux au Québec, mais pas à n’importe quel prix.»
« On ne veut pas faire ça de façon dogmatique, se défend-il. Il va y avoir des entreprises vendues à des intérêts étrangers. Il ne faut pas s’en formaliser. Mais, il faut comprendre qu’il y a des avantages à conserver les sièges sociaux au Québec. »
Dans cet ordre d’idée, le Bureau de la concurrence vient de donner son feu vert à l’acquisition du Groupe TMX par Maple, dont le Fonds de solidarité fait partie. L’offre d’achat avait été formulée en réponse à une offre d’acquisition du London Stock Exchange.
« Dans ce cas, c’est la même chose, explique-t-il. Ce sont des technologies et une expertise que nous avons intérêt à conserver. Nous croyons que nous pouvons les faire fructifier. »