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Le manque à gagner des régimes de retraite à prestation déterminée canadiens s’est accru en 2011, selon la firme Towers Watson, qui pointe la contre-performance du marché boursier et les faibles taux d’intérêt.
Provisionnés à 86% au début de l’année, ces régimes ne le seraient qu’à 72% à la fin de l’exercice, estime Towers Watson.
Pour effectuer son analyse, la firme utilise un portefeuille fictif composé à 60% d’actions et à 40% d’obligations. Ce fonds fictif aurait généré un rendement de 0,5% en 2011.
Ce faible rendement représente un coût important pour les entreprises qui doivent respecter les engagements de leur régime de retraite à prestation déterminée. Les sociétés doivent donc cotiser davantage.
Comme son nom l’indique, les régimes de retraite à prestation déterminée versent aux retraités une prestation dont le montant est déterminé. Autrement dit, les cotisants devront cotiser davantage si le rendement n’est pas suffisant.
À l’inverse, pour un régime à cotisation déterminée, le montant de la cotisation alors que la prestation variera selon le rendement du portefeuille. Ce régime permet aux sociétés de mieux prévoir le coût de leurs cotisations, mais il amène plus d’imprévisibilité pour les employés qui planifient leur retraite.
La Banque Royale du Canda (RBC) a annoncé plus tôt cette année que ses nouveaux employés n’auront plus droit à un régime de retraite à prestation déterminée, mais bien à cotisation déterminée.
À la fin de l’année, le Canadien Pacifique a annoncé qu’il emprunterait 500 millions pour renflouer son régime de retraite. BCE versera une cotisation supplémentaire de 750 millions à sa caisse de retraite.
