(Photo: Bloomberg)
Citigroup, dont les activités vont des prêts à la consommation au trading en passant par les conseils financiers aux entreprises, s'en est bien tiré au 3e trimestre.
Son bénéfice net a bondi de 51% à 4,3 milliards de dollars et le recul de 5,06% à 18,7 milliards de dollars de son chiffre d'affaires était attendu tant la banque est en train de se désengager de plusieurs activités et réduit son réseau d'agences.
En attendant un relèvement des taux d'intérêt susceptible de rendre l'activité de prêt lucrative et les dépôts bancaires rémunérateurs, l'établissement continue de tailler dans les coûts.
Ses dépenses ont ainsi diminué de 18% à 10,7 milliards de dollars au troisième trimestre, principalement à cause de moindres frais juridiques (376 millions de dollars). Au troisième trimestre 2014, Citigroup avait consacré 1,6 milliard de dollars pour solder des contentieux avec les régulateurs.
L'institution profite également d'un net recul des impayés de ses débiteurs, malgré des craintes entourant les emprunts octroyés aux entreprises du secteur de l'énergie, particulièrement affectées par la chute des prix du pétrole.
À Wall Street, le titre gagnait 3,61% à 52,55 dollars vers 13H00, les investisseurs saluant les efforts de la banque pour améliorer sa rentabilité, qui était encore affectée l'année dernière par une cascade d'amendes pour ses pratiques illicites remontant à la crise et un scandale de corruption ébranlant sa filiale mexicaine Banamex.