La Réserve fédérale pourrait devenir encore plus accommodante

Publié le 11/03/2012 à 22:12, mis à jour le 11/03/2012 à 22:13

La Réserve fédérale pourrait devenir encore plus accommodante

Publié le 11/03/2012 à 22:12, mis à jour le 11/03/2012 à 22:13

Par AFP
Une nouvelle aide envisagée

Le 1er mars, le président de la Fed, Ben Bernanke, s'est montré légèrement plus optimiste qu'auparavant sur les perspectives de l'économie américaine. Il a cependant relevé que celle-ci était encore freinée par un certain nombre d'entraves comme le marasme du marché immobilier et l'absence d'amélioration du pouvoir d'achat des Américains.

Selon une fuite dont le Wall Street Journal s'est fait l'écho mercredi, les dirigeants de la Réserve fédérale réfléchissent en fait plus à augmenter leur secours financier à l'économie qu'à le diminuer.

D'après le quotidien, ils envisagent de nouvelles injections de liquidités par le biais d'achats supplémentaires de titres sur les marchés dont les effets potentiellement inflationnistes seraient "stérilisés" par des contre-mesures.

Pour les économistes d'IHS Global Insight, la Fed ne changera rien mardi car «elle veut donner davantage de temps aux marchés pour digérer les grands changements décidés» lors du dernier FOMC, en janvier.

Le Comité avait alors annoncé que l'état de l'économie était susceptible de justifier le maintien d'un taux directeur «exceptionnellement bas» (il fluctue actuellement entre 0 et 0,25%) jusque fin 2014 au moins.

Économiste en chef de Morgan Stanley, Vincent Reinhart pense qu'il y a «trois chances sur quatre» pour que la Réserve fédérale assouplisse encore sa politique monétaire ultra-accommodante «d'ici à juin».

M. Reinhart justifie cette estimation par le fait que la Fed devrait «vouloir se montrer discrète au second semestre» avant les élections présidentielles et législatives de novembre et qu'elle pourrait donc choisir d'agir par anticipation puisque plusieurs de ses dirigeants restent convaincus que l'économie n'est pas sortie de la zone de danger et que l'inflation, actuellement trop forte, risque d'être bientôt trop faible.

Pour Joseph Lavorgna, de Deutsche Bank, c'est à la réunion suivante du FOMC, en avril, que les choses risquent de bouger. Selon lui, le Comité disposera alors de «davantage d'informations» sur l'état de l'économie pour se décider.

 

 

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