La Fed opte pour le statu quo

Publié le 01/08/2012 à 14:17, mis à jour le 01/08/2012 à 16:27

La Fed opte pour le statu quo

Publié le 01/08/2012 à 14:17, mis à jour le 01/08/2012 à 16:27

Par AFP
Elle n'a toutefois pas jugé nécessaire d'engager dès maintenant une troisième phase "d'assouplissement monétaire" ("quantitative easing") qui revient à injecter massivement des liquidités sur le marché pour stimuler l'activité.

En 2008 et 2010, cette action non-conventionnelle l'avait conduite à racheter directement pour 2 300 milliards d'obligations du Trésor et de titres émis par les organismes de refinancement hypothécaire parapublics.

Comme elle le fait depuis, la Fed a simplement confirmé mercredi qu'elle maintiendrait ce montant à un même niveau en rachetant de nouveaux titres lorsque ceux qu'elle détient arriveront à échéance.

"Ce communiqué fait naître de nouveaux doutes sur l'éventualité d'un nouvel assouplissement cette année", commente Jim O'Sullivan, économiste à HFE.

Au contraire, pour Harm Bandholz, d'UniCredit Research, "reporter n'est pas abandonner". "Il semble qu'un troisième assouplissement arrivera au plus vite", affirme-t-il, notant une évolution sémantique de la Fed qui affirme aujourd'hui qu'elle "prendra" des mesures alors qu'elle disait simplement jusque là s'y "tenir prête".

Dès vendredi, la Fed aura du grain à moudre avec la publication du rapport gouvernemental sur l'emploi qui dira si le taux de chômage reste à son niveau actuel, jugé élevé pour le pays (+8,2%).

Elle gardera également un oeil sur la menace du "mur budgétaire" ("fiscal cliff") qui pèse sur les États-Unis et que la dirigeante du Fonds monétaire international, Christine Lagarde, a de nouveau jugé préoccupante mercredi.

Faute d'accord d'ici à la fin de l'année au Congrès, un certain nombre de mesures de relance et de réductions d'impôt expireront en même temps qu'entreront en vigueur des baisses automatiques des dépenses publiques, faisant craindre un blocage de la machine budgétaire américaine.

"Un troisième assouplissement monétaire ne serait pas une bonne mesure (...) Le principal facteur qui freine l'économie vient des craintes pour les perspectives budgétaires aux États-Unis", juge John Ryding, du cabinet RDQ.

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