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Les villes de Québec et de Montréal ont relativement bien échappé à la récession, mais les mesures d’austérité accompagnées d’une augmentation du fardeau fiscal et d’une augmentation des taux d’intérêt ralentiront la croissance économique dans ces deux régions, selon une étude du Conference Board.
Le produit intérieur brut (PIB) de la ville de Québec devrait croître de 3,4% en 2010 et de 2,4% en 2011. Avec une croissance nulle en 2009, la ville de Québec a enregistré l’une des meilleures performances durant la crise. Elle est donc en bonne position pour profiter de la reprise.
L’organisme note que les secteurs de la construction et des services ont connu une forte croissance en 2010, mais l’embellie se terminera en 2011.
Le secteur manufacturier, qui a souffert plus durement de la récession avec un recul de la production de 9,5% en 2009 et une perte de 4 000 emplois, échappera toutefois au ralentissement observé dans les autres secteurs. Ainsi, la production manufacturière connaîtra un bond de 3,2% en 2010 et de 3,7% en 2011.
Montréal
Dans la métropole, la croissance du PIB sera de 3,2% en 2010, puis de 2,3% en 2011, toujours selon le Conference Board. Le secteur manufacturier montréalais n’échappera pas au ralentissement de l’économie. La production dans ce secteur connaîtra une croissance de 5,2% en 2010 et de 3,8% en 2011. Le secteur manufacturier a eu plus de difficulté à se remettre de la crise, notamment en raison des faiblesses du secteur de l’aéronautique.
Dans le secteur de la construction, le bond de 6% qui devrait être enregistré cette année sera suivi d’une croissance de 1,9%. La hausse des taux d’intérêt est responsable de ce ralentissement anticipé.