Photo: lesaffaires.com
Le départ de Paul Desmarais laisse un gros trou dans la communauté d’affaires québécoise, affirment plusieurs spécialistes. Tous les grands partis de l'Assemblée nationale ont rendu hommage mercredi à Paul Desmarais. Voici une sélection des réactions des hommes politiques et des gens d’affaires.
Tous les grands partis à l'Assemblée nationale ont rendu un hommage senti à Paul Desmarais, mercredi matin, témoignant ainsi de la grande influence politique de ce financier dans les débats des dernières décennies.Une motion a été adoptée pour saluer sa contribution au rayonnement de Montréal et du Québec, ainsi que son implication communautaire, artistique et philanthropique.
La première ministre Pauline Marois a fait mention de son sens des affaires hors du commun, mais a surtout souligné son oeuvre de philanthrope. Selon elle, sa grande générosité ainsi que celle de son épouse, Jacqueline, ont permis à quelques-unes des plus grandes institutions culturelles de se développer, de rayonner, notamment l'opéra de Montréal et le Musée des beaux-arts de Montréal. Elle a aussi rappelé qu'il avait établi son domaine à Sagard, dans Charlevoix, la circonscription de la chef péquiste, et que les Charlevoisiens étaient attachés à lui.
Le chef parlementaire libéral, Jean-Marc Fournier, a quant à lui souligné les origines franco-ontariennes de l'entrepreneur, qui était d'ailleurs un ardent fédéraliste proche des libéraux. Il incarne comment on peut être à la fois être fier francophone, fier Québécois et fier Canadien, a déclaré M. Fournier.
Enfin, le chef de la Coalition avenir Québec, François Legault, a quant à lui fait référence à l'influence que M. Desmarais a eue dans sa propre carrière d'homme d'affaires. Fondateur d'Air Transat, M. Legault dit avoir lu dans sa jeunesse la biographie du grand financier. Même s'il ne l'a jamais rencontré, il a dit qu'il a été une inspiration pour lui, un modèle, qui lui a été utile dans le développement d'Air Transat.
La députée de Québec solidaire, Françoise David, a accepté de présenter conjointement la motion avec les autres chefs de parti, mais a renoncé à son droit de parole. Son collègue Amir Khadir, qui a déjà été critique de l'influence de M. Desmarais, n'a pas été lié conjointement à la motion.
La motion a été adoptée et les parlementaires ont respecté une minute de silence dans l'enceinte de l'Assemblée.
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