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La chute des prix du pétrole commence à avoir des conséquences au delà de la région des Prairies et dans d’autres secteurs d’activités que ceux qui dépendent directement de l’or noir.

C’est ce qu’a indiqué la Banque du Canada lundi matin dans son enquête du printemps 2015 sur les perspectives des entreprises.

«Des signes de contagion commencent à poindre dans d’autres secteurs et d’autres régions», peut-on lire dans le bulletin trimestriel qui repose sur un sondage réalisé auprès des responsables d’une centaine d’entreprises du pays.

Au cours des 12 prochains mois, moins d’entreprises ont l’intention d’investir dans de la machinerie et des équipements, ou encore d’embaucher, que lors du précédent sondage.

Les entreprises du Québec et de l’Ontario sont toutefois plus nombreuses à envisager d’investir dans les prochains mois.

«L’enquête menée ce printemps fait ressortir que la baisse des prix du pétrole continue d’assombrir les perspectives globales de vente des entreprises, et pèse sur les intentions d’investissement et d’embauche», observent les économistes de la Banque.

Ils soulignent que la baisse des cours pétroliers a «sensiblement assombri les perspectives à court terme des firmes du secteur énergétique, et les répondants font également état de certaines retombées sur d'autres secteurs, soit sur les firmes qui font partie de la chaîne d’approvisionnement énergétique, soit par des effets indirects».

Lueur d’espoir: la majorité des dirigeants d’entreprises qui ont participé au sondage disent profiter de la vigueur des perspectives économiques aux États‐Unis et de l’amélioration de la compétitivité découlant du dollar canadien plus faible.

Les données du printemps ont été recueillies entre le 17 février et le 12 mars.