Tant pis pour son régime minceur de l'État, c'est à la Régie des rentes du Québec (RRQ) que la Coalition avenir Québec (CAQ) veut confier les économies des Québécois en proposant un nouveau régime volontaire d'épargne retraite.
L'argent serait administré par une institution gouvernementale, histoire de redonner confiance aux Québécois qui craignent de voir leurs épargnes dilapidées, a affirmé mercredi le chef de la CAQ, François Legault.
Les Québécois seraient plus enclin à épargner s'ils sont en confiance, a fait valoir le chef caquiste.
Le système serait de cette façon plus efficace que celui du gouvernement Charest, qui confie l'administration des fonds à des gestionnaires privés, a-t-il poursuivi.
Or, selon M. Legault, les citoyens sont devenus méfiants à l'égard des gestionnaires de fonds privés, dans la foulée des scandales de Norbourg et Earl Jones.
Pourtant, c'est la Caisse de dépôt et placement du Québec qui serait responsable de faire fructifier l'épargne. L'institution a pris un sérieux coup à sa réputation lorsqu'elle a déclaré des pertes de 40 milliards $ avec la crise du papier commercial.