La Banque Royale(Tor., RY) a dégagé un bénéfice supérieur aux prévisions à son quatrième trimestre, principalement grâce à la vigueur de ses activités sur les marchés financiers et à un taux d’imposition moindre. Plusieurs de ses divisions ont affiché une décroissance.

Pour la période de trois mois terminée fin octobre, le plus important prêteur du pays a dégagé un bénéfice record de 2,59 milliards de dollars(G$) ou 1,74$ par action, en hausse de 11% par rapport au bénéfice de 2,33G$ ou de 1,57$ dégagé à la même période l’an dernier.

Le bénéfice par action est supérieur à celui de 1,64$ anticipé par les analystes sondés par Bloomberg.

Le bénéfice net de la principale division de la banque, les services bancaires canadiens, a progressé de 1% pour s'établir à 1,23G$.  

La division marchés des capitaux a grandement aidé la rentabilité de la banque ce trimestre-ci. Son bénéfice net a grimpé de 38% pour s’établir à 555M$. Cette hausse de bénéfice s’explique par plusieurs facteurs, dont la croissance des activités, mais aussi un taux d’imposition moindre et une incidence favorable de la conversion des devises.

Le bénéfice net de la division gestion de patrimoine a fléchi de 11% à 255M$, celui des assurances a baissé de 12% à 225M$ et celui des services aux investisseurs et trésorerie a chuté de 22% à 88M$.

Les revenus de l’institution ont également reculé, passant de 8,38G$ à 8,02G$.

2016 sera «difficile»

Le pdg de la Banque Royale, David McKay, a souligné que l’entreprise avait dégagé un bénéfice net record de 10G$ pour l’ensemble de l’exercice.

Il a toutefois dit s'attendre à ce que la prochaine année soit corsée.

«En 2016, nous nous attendons à devoir composer avec des conditions difficiles au sein de l'industrie, mais nous continuerons d'axer nos efforts sur la prestation d'une expérience client exceptionnelle et sur la création de valeur à long terme pour les actionnaires[...]»

Le titre de la Banque Royale a reculé de 4% depuis le début de 2015.