L'OCDE voit les taux d'intérêt à 2,25% en 2015

Publié le 19/11/2013 à 07:11, mis à jour le 19/11/2013 à 08:15

L'OCDE voit les taux d'intérêt à 2,25% en 2015

Publié le 19/11/2013 à 07:11, mis à jour le 19/11/2013 à 08:15

Par lesaffaires.com

Photo: Bloomberg

Le Banque du Canada pourrait faire passer son taux directeur de 1% à 2,25%, croit l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

La banque centrale canadienne n’a pas augmenté son taux directeur depuis septembre 2010. Celui-ci est à 1%, ce qui est plus élevé qu’aux États-Unis où la Fed le garde près de zéro.

La Banque du Canada a indiqué que l’inflation inférieure à la fourchette préconisée et une économie au ralenti la contraignait à maintenir son taux directeur à 1% plus longtemps. Malgré tout, l’OCDE voit poindre à l’horizon la nécessité de resserrer la politique monétaire. «La capacité excédentaire risque cependant de se réduire d’ici la fin de l’année 2015, ce qui commanderait un resserrement à la fin 2014 », affirme l’institution.

L’OCDE s’inquiète aussi d’une surchauffe du marché immobilier, s’il reprend de la vigueur. Elle invite le gouvernement à intervenir à nouveau si tel est le cas.

L’OCDE anticipe une croissance de 1,7% au Canada pour l’année en cours. Elle prévoit une progression de 2,3% et de 2,6% en 2014 et 2015, respectivement.

L’économie mondiale, pour sa part, devrait enregistrer une croissance de 2,7% cette année. Le rythme s’accélérera les deux années suivantes à 3,6% en 2014 et 3,9% en 2015.

Avec La PC et le Globe and Mail

 

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.