L'Espagne victime d'attaques spéculatives

Publié le 07/05/2010 à 10:11

L'Espagne victime d'attaques spéculatives

Publié le 07/05/2010 à 10:11

Par Olivier Schmouker

Mme de la Vega est scandalisée. Photo : DR.

Maria Teresa Fernandez de la Vega, la vice-présidente du gouvernement espagnol, a dénoncé «les attaques spéculatives inacceptables» qui ont fait plonger la Bourse de Madrid cette semaine. Elle a même menacé de lancer des poursuites judiciaires contre les coupables, en soulignant que le nouveau code pénal espagnol permettrait justement de sanctionner de telles pratiques.

«Cette semaine se sont produites des situations préoccupantes à partir d'informations dénuées de toute base objective, qui nous ont fait du mal et ont affecté de manière négative notre économie. Les attaques spéculatives sont inacceptables», a dit Mme de la Vega à l'issue d'un conseil des ministres.

Elle faisait ainsi référence aux rumeurs alarmistes, catégoriquement démenties, qui ont couru sur les marchés mardi et qui ont fait plonger la Bourse madrilène de 5,41%.

«L'Espagne ne va pas accepter qu'on joue avec son prestige et qu'on mette en danger son marché financier par des conduites punissables et antisociales», a-t-elle ajouté.

La dirigeante socialiste a rappelé que la réforme du code pénal espagnol, qui doit être prochainement adoptée au Sénat, «punira la diffusion d'informations ou rumeurs destinées à altérer la cotation d'une valeur boursière».

José Luis Rodriguez Zapatero, le chef du gouvernement espagnol, avait déjà dénoncé mardi à Bruxelles ces «rumeurs tout à fait intolérables», parlant d'une «absurdité monumentale».

Avec AFP.

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