En ce 7 octobre, Journée mondiale sur le travail décent, les quatre centrales syndicales du Québec se disent inquiètes pour l'emploi décent dans les mois à venir, puisque le Québec dépend beaucoup des exportations vers les États-Unis, où la situation est encore sombre.
S'il est vrai que le pays a statistiquement repris les emplois perdus lors de la récession, les emplois récupérés sont loin d'être de même qualité, aussi bien rémunérés et aussi stables, ont dit à l'unisson jeudi les quatre chefs syndicaux, Claudette Carbonneau (CSN), Michel Arsenault (FTQ), Réjean Parent (CSQ) et François Vaudreuil (CSD), lors d'une rencontre avec la presse.
Ceux-ci reprochent au ministre fédéral des Finances, Jim Flaherty, d'être déconnecté de la réalité de l'emploi au Québec, de ne pas y avoir saisi l'ampleur des pertes d'emplois dans les secteurs manufacturier et de la forêt, par exemple.
Et les quatre sont inquiets devant la fin prochaine du plan de relance fédéral et la volonté trop obstinée selon eux des deux gouvernements de revenir rapidement à l'équilibre budgétaire.