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La Grèce a demandé mercredi l'aide du fonds de sauvetage de l'Europe, alors qu'elle s'affaire à détailler les réformes économiques que ses créanciers réclament cette semaine pour lui éviter l'effondrement financier et une expulsion possible de la zone euro.
Le premier ministre grec Alexis Tsipras a reçu autant d'applaudissements que de huées quand il a déclaré devant les parlementaires européens que son pays recherche une entente qui mettra une fin définitive à sa crise financière, et non seulement un remède temporaire.
M. Tsipras a répété que le résultat du référendum de dimanche, qui a vu les Grecs fortement rejeter une entente précédente, ne signifie pas pour autant une rupture avec l'Europe.
Il a dit que les propositions grecques, dont les dirigeants européens exigent les derniers détails d'ici à jeudi, visent à régler les problèmes du pays bien au-delà de ses besoins financiers immédiats.
La Grèce a déposé mercredi matin une demande écrite pour une nouvelle aide du fonds de sauvetage européen, a dit Michel Reijns, le porte-parole du dirigeant de la zone euro, Jeroen Dijsselbloem.
La demande grecque devra toutefois être appuyée par la présentation, d'ici à la fin de la journée de jeudi, d'un plan détaillé assorti d'une évaluation des coûts des mesures économiques qu'Athènes adopterait en échange de ces prêts. La Grèce n'a jusqu'à maintenant présenté qu'une ébauche de ces mesures.
Les leaders européens doivent se rencontrer dimanche pour décider si ce plan leur convient.