Le plan d’austérité grec a été adopté par le Parlement. Parmi les élus, 155 ont voté en faveur du plan, contre 138 qui s’y sont opposés.
Le plan prévoit pour 28 milliards d’euros en compression budgétaire et en augmentation de taxe. La vente d’actifs gouvernementaux d’une valeur estimée de 50 milliards d’euros y est aussi inscrite.
L’issu du plan n’est toutefois pas encore scellé. Les élus devront approuver un deuxième projet de loi demain. Le projet en question permettra d’accélérer le rythme des réformes votées aujourd’hui. Ce vote pourrait être encore plus serré, selon certains commentateurs de la scène politique.
Dans son discours précédant le vote, le premier ministre du pays, George Papandreou a dit qu’il n’y avait pas de solution de rechange au plan d’austérité. «Nous devons éviter la faillite du pays à tout prix, a-t-il dit aux parlementaires. Ce n’est pas le temps de reculer.»
L’adoption du plan aidera le pays à remplir les conditions imposées par les pays de la zone euro pour obtenir un financement d’aide de 12 milliards d’euros.
Le vote s’est tenu alors que la rue était occupée par les protestataires qui dénoncent les conséquences qu’aura le plan sur les citoyens.
Avec CNBC et The Guardian