GE au secours de Barack Obama

Publié le 21/01/2011 à 10:05, mis à jour le 21/01/2011 à 10:09

GE au secours de Barack Obama

Publié le 21/01/2011 à 10:05, mis à jour le 21/01/2011 à 10:09

Par Olivier Schmouker

Jeffrey Immelt entend miser sur les atouts des États-Unis. Photo : Bloomberg.

Le président américain Barack Obama a nommé Jeffrey Immelt, le pdg de General Electric (GE), à la tête du tout nouveau Conseil pour l'emploi et la compétitivité. Cet organisme doit remplacer le Conseil pour la reprise économique, selon un communiqué de la Maison Blanche.

«Le Conseil pour la reprise économique auprès du président américain (Perab) doit cesser ses activités le 6 février prochain. Paul Volcker, ancien président de la Réserve fédérale (Fed), en a quitté la tête jeudi», explique le communiqué. M. Obama avait créé le Perab en 2009, alors que les Etats-Unis étaient frappés de plein fouet par la récession.

«J'ai demandé au nouveau Conseil de trouver de nouveaux moyens d'encourager le secteur privé à embaucher et à investir dans la compétitivité», dit le président américain, cité dans le communiqué.

Compétitivité et innovation

Jeffrey Immelt, 54 ans, dirige depuis 2001 le conglomérat General Electric (GE), qui est présent dans tous les principaux secteurs de l'économie américaine et qui a affiché des revenus de plus de 150 milliards de dollars américains en 2010. Il a rappelé dans une tribune publiée dans le Washington Post qu'il avait siégé ces deux dernières années au Perab dirigé par Paul Volcker.

«L'expérience que Jeff Immelt a acquise chez GE et sa compréhension du rôle crucial que joue le secteur privé dans la création d'emplois et la façon dont il rend l'Amérique compétitive vont lui permettre de relever le défi que représente la direction du nouveau Conseil», avance le président américain.

«Le président et moi voulons que les Etats-Unis aient l'économie la plus compétitive et la plus novatrice au monde. Les dirigeants d'entreprise doivent fournir leur expertise au service du pays», indique de son côté M. Immelt.

À quoi s’attendre comme prochaines mesures? D’ores et déjà, M. Immelt a donné des indices dans sa tribune. Par exemple, il entend jouer la carte de l’exportation pour permettre aux entreprises américaines de connaître une croissance plus forte. Il va même jusqu’à vouloir «faire des Etats-Unis le plus grand exportateur du 21e siècle», notamment en développant les accords de libre-échange. Ce qui ne sera pas une mince affaire, face à la Chine…

De surcroît, M. Immelt appelle le gouvernement à «aider les entreprises à investir», entre autres «par l’entremise d’un système fiscal solide et compétitif, ainsi que d’un nouveau partenariat entre les entreprises et le gouvernement sur l'éducation et l'innovation».

La clé? L'emploi

Enfin, il compte avoir un œil sur l’emploi. Il a rappelé que GE a récemment donné l’exemple, «en ramenant beaucoup d’emplois aux Etats-Unis pour les activités du holding liées à l’électro-ménager, et ce en collaborant avec nos syndicats et en rendant nos opérations plus efficaces».

En décembre, le taux de chômage des États-Unis a chuté à son plus bas niveau depuis mai 2009, à 9,4 %. M. Obama a aussitôt réagi en disant que «cela signifie que le rythme d'embauches est en train d'augmenter». Il aimerait, bien entendu, que cette tendance se poursuive…

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