(Photo: La Presse Canadienne)
La multinationale québécoise GardaWorld a annoncé lundi une offre d’environ 5,2 milliards $ (environ 3 milliards de livres sterling) afin d’acquérir G4S, après avoir vu le géant britannique refuser à trois reprises d’engager des discussions.
Dans le but de forcer la main à sa rivale, la société de services de sécurité établie à Montréal a décidé d’effectuer une sortie publique en proposant 190 pence pour chaque action de G4S — ce qui constitue une prime de 30% par rapport à son cours de clôture de vendredi.
À la Bourse de Londres, l’action de la société britannique a bondi de 24%, à 180,88 pence. Dans un communiqué, l’entreprise établie à Londres a toutefois rejeté la proposition de la société québécoise.
GardaWorld a estimé être en mesure de relancer G4S, qui, à son avis, n’a pas été en mesure de livrer des résultats pour ses «actionnaires, ses clients» ainsi que le grand public. Son fondateur ainsi que président et chef de la direction, Stéphane Cretier, a estimé que la compagnie britannique avait besoin d’un «propriétaire» et non d’un «gestionnaire».
G4S compte plus de 533 000 employés répartis dans 85 pays. Fondée il y a plus de 25 ans, GardaWorld emploie plus de 102 000 salariés en Amérique du Nord, en Afrique, en Asie ainsi qu’au Moyen−Orient.