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Pour une très grande majorité de Québécois, la situation économique du Québec va se détériorer au cours de la prochaine année, ou au mieux demeurer stable. Seuls 12 % sont assez optimistes pour croire que le porte-monnaie de la province se regarnira.
À pareille date l’an dernier, le taux d’optimiste était plus élevé, à 20 %, révèle un sondage Altus réalisé pour le compte du Conseil québécois du commerce de détail qui sera dévoilé ce matin dans le cadre du congrès annuel de l’organisation.
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Cette morosité se reflète dans les intentions d’achat, ce qui n’est rien de rassurant pour les détaillants dont quelques centaines sont réunis à Montréal pour la deuxième et dernière journée de l’événement annuel.
Un peu plus de la moitié des répondants estiment que le moment n’est pas « intéressant » pour effectuer des achats importants. Ce taux est le même que l’an dernier. Et plus concrètement, 79 % des Québécois affirment qu’ils ne prévoient pas effectuer une grande grosse dépense (électroménagers, meubles, ordinateur). Il s’agit du niveau le plus élevé depuis 10 ans.
L’indice de confiance des consommateurs élaboré par Altus et inspiré par celui de l’Université du Michigan s’établit à 88 points. Par rapport à l’automne dernier, l’indice a reculé de 1,2 point, une décroissance engagée depuis son sommet de l’automne 2009 (114,4 points). Un résultat sous la barre des 100 signifie qu’il y a davantage de pessimistes que d’optimistes.
Ce résultat n’est pas le plus faible obtenu au cours des dernières années : l’indice s’était établi à 81,4 à l’hiver 2009 et 86,6 à l’automne 2005 au moment où le prix de l’essence avait connu un bond spectaculaire.
