Ces stocks, qui incluent le gazole et le fioul de chauffage et sont particulièrement surveillés par les investisseurs à l'approche de la saison hivernale, sont en baisse de 19,1% sur un an. Ils se situent bien en dessous de la limite inférieure de la fourchette moyenne pour cette période de l'année.
Les réserves d'essence ont, elles, affiché un bond de 3,9 millions de barils, à 204,3 millions de barils, soit quatre fois plus que les 900 000 barils attendus par les experts.
Elles se situent dans la partie basse de la fourchette moyenne en cette période de l'année et sont en recul de 2,7% par rapport à leur niveau de l'an dernier, a précisé le ministère.
Toutes catégories confondues, les stocks pétroliers américains ont reculé de 1,4 million de barils.
Côté demande, sur les quatre dernières semaines, les États-Unis ont consommé en moyenne 19 millions de barils par jour de produits pétroliers, soit 0,3% de plus qu'à la même période l'année dernière.
La demande de produits distillés affiche une baisse de 0,8% par rapport à la même période en 2011 et celle d'essence est en recul de 0,3%.
Les raffineries américaines ont accéléré leur cadence. Elles fonctionnaient à 88,6% de leur capacité contre 87,5% la semaine précédente.
Vers 15H50 GMT, le baril de « light sweet crude » (WTI) pour livraison en janvier perdait 93 cents à 86,25 dollars le baril sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), effaçant une partie des pertes enregistrées plus tôt dans la séance.