Le courtier en ligne E-Trade a annoncé jeudi qu'il avait exclu de se mettre en vente, après avoir annoncé en juillet qu'il étudiait cette possibilité parmi d'autres "options stratégiques".

"Avec pour objectif principal de maximiser la valeur pour les actionnaires, et conformément à une recommandation de la banque Goldman Sachs, son conseiller financier, le conseil d'administration a estimé que la poursuite des activités de la société était la meilleure alternative", écrit E-Trade dans un communiqué.

"Nous allons rester focalisés sur la fourniture du meilleur service d'investissement possible, sur le renforcement de nos activités de courtage, et sur l'amélioration de notre portefeuille de prêts et de notre marque", a commenté le directeur général Steven Freiberg.

En juillet, E-Trade avait mandaté des membres de son conseil d'administration pour étudier ses "options stratégiques", en réponse à une demande du fonds Citadel, son principal actionnaire, mécontent de ses résultats et qui lui demandait notamment d'étudier une possible vente.

Citadel réclamait en outre "la tenue d'une assemblée générale des actionnaires", ce qu'a refusé E-Trade, estimant que ce n'était "pas dans l'intérêt des actionnaires".

E-Trade a été soutenu à bout de bras par Citadel, avec plusieurs opérations de renflouement intervenues depuis la crise financière. Toutefois en avril Citadel avait commencé à se désengager en cédant 27,5 millions d'actions, soit la moitié de ses parts, ce qui le laisse avec 9,8% du capital d'E-Trade.

En avril, E-Trade avait publié des résultats trimestriels améliorés, revenant dans le vert à hauteur de 45 millions de dollars, avec un chiffre d'affaires stable à 537 millions de dollars et des provisions pour pertes en reflux.