La chasse aux dividendes en Europe n'est pas une quête facile, constate Andrew Garthwaite, de Credit Suisse. On peut se poser des questions sur la pérennité des dividendes dans cette région du monde, selon lui, puisque 45 % des dividendes européens sont versés par des institutions financières ou des sociétés de ressources naturelles. Ce taux n'est que de 36 % aux États-Unis. Il note également que le ratio de paiement du dividende est de 48 % en Europe, par rapport à 33 % aux États-Unis. Le dividende est ainsi plus vulnérable si la société présente un bénéfice décevant. Dans ce contexte, l'analyste croit que deux types de sociétés se démarqueront. Il aime les entreprises qui enregistrent un rendement élevé de l'investissement en matière de flux de trésorerie, ont un dividende amplement couvert par les flux de trésorerie et dont le rendement (du dividende) est supérieur à 3 %. Il donne en exemple le transporteur aérien easyJet (EZJ) et le réseau de télévision britannique ITV (ITV). Il aime aussi les sociétés qui ont fait croître leurs dividendes chaque année depuis 10 ans.
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