Warren Buffett. (Photo: Bloomberg)
Avec le rachat de Precision Castparts pour plus de 37 milliards de dollars, le milliardaire américain Warren Buffett étoffe encore un peu plus son empire, construit à coups d'acquisitions éclectiques allant des Ketchup Heinz aux piles Duracell.
Voici une liste des principaux rachats d'entreprises de celui qui passe, à 84 ans, pour l'un des investisseurs les plus avisés aux États-Unis.
Les piles Duracell
En novembre 2014, le milliardaire, troisième homme le plus riche du globe, rafle les piles rendues célèbres par le petit lapin rose et son tambour vantant leur longévité.
L'entreprise est rachetée pour 4,7 milliards de dollars au groupe américain de produits de consommation Procter & Gamble. «J'ai toujours été impressionné par Duracell, en tant que consommateur et en tant qu'investisseur», explique alors M. Buffett.
Le concessionnaire automobile Van Tuyl
Le cinquième plus gros groupe de concessionnaires automobiles aux États-Unis tombe dans l'escarcelle de M. Buffett et de sa holding Berkshire Hathaway en octobre 2014.
«Van Tuyl a d'excellentes relations avec les principaux constructeurs automobiles», justifie alors l'investisseur qui a souvent décrit la course aux acquisitions comme une «chasse à l'éléphant».
Le fournisseur d'énergie NV
En mai 2013, le milliardaire diversifie les actifs de sa holding, qui vient de fêter ses 50 ans, en annonçant l'acquisition pour 10 milliards de dollars (dette comprise) de NV Energy, fournisseur de gaz et d'électricité du Nevada, dans l'ouest des États-Unis.
Les Ketchup Heinz
Pour mettre la main sur ce symbole de la culture américaine en février 2013, Warren Buffett joint les forces de sa holding à celles du fonds d'investissement brésilien 3G Capital, déjà propriétaire de la chaîne de restauration rapide Burger King.
La transaction s'élève à 28 milliards dont près de la moitié (12 milliards) est déboursée par celui qui est surnommé «l'oracle d'Omaha», du nom de sa ville natale dans le nord-est des États-Unis.
La société chimique Lubrizol
En mars 2011, le milliardaire met 9,7 milliards sur la table pour s'offrir Lubrizol, qui produit notamment des adjuvants pour les carburants et l'industrie des transports.
«Lubrizol est exactement le genre de sociétés avec lequel nous adorons travailler», commente M. Buffett, même si la transaction est alors entachée de soupçon de délit d'initiés par un des cadres de Lubrizol.
Le groupe ferroviaire Burlington Northern
L'opération se noue en 2009 avec l'idée, chère à M. Buffett, que la prospérité future des États-Unis nécessitera l'existence d'un système «ferroviaire efficace et en bon état».
Le milliardaire finalise alors le rachat des quelque 77% des parts qui lui manquaient dans le groupe ferroviaire Burlington Northern Santa Fe. Coût du rachat: 26,7 milliards de dollars auxquels s'ajoutent quelque 10 milliards de dette.