Derrière l'envol de Twitter, la question d'une possible bulle

Publié le 08/11/2013 à 14:41

Derrière l'envol de Twitter, la question d'une possible bulle

Publié le 08/11/2013 à 14:41

Par AFP
Cela fait écho aux propos mercredi de la présidente du gendarme boursier américain (SEC), Mary Jo White, qui s'était inquiétée mercredi d'un intérêt peut-être démesuré pour des valeurs technologiques à la rentabilité incertaine, les petits investisseurs risquant d'être floués par des chiffres dont la signification "peut ne pas être claire", comme un nombre important d'utilisateurs.

"Nous sommes dans une période où les investisseurs sont davantage focalisés sur les opportunités de croissance que sur les risques", relève pour sa part Lou Kerner, fondateur de la société d'investissement Social Internet Fund.

 

Loin du pic de 1999

Twitter pourrait encourager d'autres start-ups à se lancer en Bourse, avec des discussions évoquées déjà autour de Square, la société de paiement par téléphone portable de Jack Dorsey qui est un co-fondateur du réseau social, ou du site de partage de photos Pinterest.

La société de recherche Dealogic calcule toutefois que depuis le début de cette année, 41 entreprises technologiques ou internet ont fait leurs premiers pas sur le marché américain, levant au total 7,8 milliards de dollars. En 2012, les 16 milliards de dollars collectés par Facebook ont fait grimper la note à 20,5 milliards malgré un niveau plus faible de 25 entrées en Bourse. Cela reste loin du pic de 1999 avec 373 introductions et 39,9 milliards de dollars de recettes.

Lee Munson, responsable des investissements pour la société de gestion d'actifs Portfolio, relativise aussi la portée de l'envolée de Twitter lors des premières cotations.

Après Facebook, dont le cours fixé très haut avait déçu en stagnant le premier jour avant de s'effondrer dans les suivants, les banques pilotant l'opération "devaient s'assurer que (Twitter) soit suffisamment bon marché pour avoir un pic (le premier jour), afin que le grand public soit impressionné", relève-t-il.

"Si j'étais propriétaire de Twitter, je serais dégoûté", reconnaît-il. Les actions du réseau social auraient trouvé preneur à un prix plus élevé que celui qui a été fixé, ce qui aurait permis à la société d'encaisser des recettes plus confortables.

 

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