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Le secteur bancaire se fait encore malmener aujourd'hui. Mais cette fois, les éclopés ne sont pas qu'en Europe, à cause de la fin du congé de la fête du Travail.
Essentiellement, les raisons sont les mêmes, tant pour les banques européennes qu'américaines.
D'une part, on craint une aggravation de la crise de l'endettement en Europe. La Grèce ne parvient toujours pas à maîtriser son déficit et le plan d'austérité italien reste à être appliqué.
C'est sans compter que vendredi, les plus récentes données sur l'emploi ont indiqué qu'il n'y avait eu aucune création d'emploi en août aux États-Unis.
Du côté européen, l'action de la Société Générale lâche plus de 6,25 %, ou 1,27 euro, à 18,98 euros.
Aussi, le titre de la Royal Bank of Scotland recule de 2,8 %, ou 61 pence, à 21,17 livres sterling.
L'espagnole Santander voit quant à elle son action dévisser de 2 %, ou 12 centimes d'euros, à 5,65 euros.
Du côté américain, le titre de JP Morgan Chase dégringole de 3,9 %, ou 1,36 $ US, à 33,27 $ US.
Puis, Bank of America encaisse une dévaluation de 3,25 % de son action, ou 24 cents US, à 7,02 $ US.