Le rythme de la production est remonté au quatrième trimestre, à 2,67 millions de barils par jour, et Chevron table pour cette année sur un niveau du même ordre, autour de 2,65 millions de barils par jour, a indiqué le PDG du groupe, John Watson, lors d'une conférence avec des analystes.
Il s'est félicité d'une performance financière « plutôt solide », qui « valide notre stratégie et les nombreuses décisions d'investissement du passé ».
Il a notamment relevé que le raffinage et la distribution (« downstream ») avaient profité des efforts pour simplifier l'activité et en réduire ses coûts: les bénéfices de cette division ont augmenté de 20% l'an dernier à 4,3 milliards de dollars.
Dans l'exploration et la production (« upstream »), les bénéfices ont en revanche reculé, de 4% à 23,8 milliards.
Chevron a terminé l'année avec 10 milliards de dollars de liquidités, mais sa direction a affiché sa volonté de prudence en matière d'acquisitions.
Le groupe se concentre sur « les rendements qu'il peut avoir » et s'est montré par exemple « sélectif » dans ses achats sur des gisements non conventionnels aux Etats-Unis. « Beaucoup de transactions (potentielles) arrivent sur notre table, mais nous saisissons les opportunités où (...) nous pouvons générer des rendements solides. Actuellement, il y a des actifs qui se vendent et qui sont très chers », a commenté M. Watson.
À Wall Street, l'action Chevron progressait de 1,12% à 116,44 dollars vers 19H45 GMT.