Le président Barack Obama a défendu vendredi l'idée d'imposer davantage les Américains les plus aisés, campant sur ses positions malgré l'hostilité des républicains du Congrès à un mois d'une échéance budgétaire cruciale.
De son côté, le principal interlocuteur de la Maison Blanche dans cette crise, le président républicain de la Chambre des représentants John Boehner, s'est dit pessimiste quant à un dénouement rapide. «Il y a une impasse, il ne faut pas se leurrer», a assuré M. Boehner lors d'un point de presse.
Le chef républicain a aussi qualifié de «pas sérieuse» une proposition présentée par le secrétaire au Trésor, Tim Geithner, au nom de l'administration démocrate. Elle mentionne selon les républicains 1600 G$ US de rentrées fiscales supplémentaires et seulement 400 G$ US de coupes.
M. Obama a auparavant adopté un ton ferme lors d'un déplacement sur le terrain en Pennsylvanie (nord-est).
«Pour moi, ce n'est pas acceptable, et je ne pense pas que ce soit acceptable pour vous, qu'une poignée de républicains du Congrès prenne en otage les réductions d'impôts de la classe moyenne parce qu'ils ne veulent pas que les taux d'imposition des plus riches augmentent», a affirmé le président dans la ville d'Hatfield.
Le dirigeant démocrate effectuait une brève visite dans une usine de jouets et a affirmé, à moins de quatre semaines de Noël, qu'il avait rédigé une «liste de ceux qui ont été sages et pas sages à Washington». «Certains au Congrès auront (des cadeaux) et d'autres non», a-t-il assuré.
Un Noël gâché