Bourse: Wall Street hésite après la Fed

Publié le 16/09/2020 à 09:57, mis à jour le 16/09/2020 à 17:19

Bourse: Wall Street hésite après la Fed

Publié le 16/09/2020 à 09:57, mis à jour le 16/09/2020 à 17:19

Une vue extérieure de Wall Street, à New York.

(Photo: Getty Images)

REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de New York a terminé en ordre dispersé mercredi après des déclarations de la Banque centrale américaine (Fed) promettant des taux bas pour longtemps mais prévenant d'un «long chemin» avant de retrouver le plein emploi.


Les indices

À Toronto, l'indice S&P/TSX a terminé la journée sur un recul de 135 points, ou de 0,83%, à 16 295 points.

À New York, l'indice S&P 500 a perdu 15 points, ou 0,46%, à 3 385 points.

Le Dow Jones a gagné 36 points, ou 0,13%, à 28 032 points.

Le Nasdaq s'est replié de 139 points, ou de 1,25%, à 11 050 points.

 

Le contexte 

Pour Quincy Krosby de Prudential, le diagnostic de la Fed a globalement été interprété de façon positive par le marché, notamment du côté des petites et moyennes entreprises. 

Le président de la Réserve fédérale Jerome Powell a affirmé qu'une nouvelle aide financière aux ménages et entreprises américains serait «probablement nécessaire» pour permettre à l'économie de se relever de la crise provoquée par la pandémie de COVID-19.

L'indice Russell 2000, qui regroupe les petites capitalisations, est en effet resté solidement dans le vert, gagnant 0,92%. 

«Les estimations d'évolution des taux les montrent maintenus au moins jusqu'en 2023» à leur niveau actuel entre 0% et 0,25%, a souligné pour sa part Kathy Bostjancic, d'Oxford Economics.

«Cela soutient notre prévision que la Fed va conserver les taux proches de zéro jusqu'à mi-2024, peut-être plus longtemps», affirme cette économiste.

 

Entrée réussie pour Snowflake

Des annonces de résultats meilleures que prévu de la part du transporteur FedEx (+5,76% à 250,30 dollars) ont donné de l'élan au titre: son bénéfice a bondi entre juin et août grâce à l'engouement des consommateurs pour les commandes en ligne pendant la pandémie.

Le conglomérat américain General Electric a grimpé de 10,66% à 6,75 dollars à l'annonce d'une prévision de trésorerie positive pour la seconde partie de l'année.

L'action Kodak s'est envolée, gagnant 36,6% en fin de séance à 8,51 dollars, après un rapport exonérant le groupe de délit d'initié en rapport avec un prêt gouvernemental reçu pour produire des composants de médicaments génériques.

Facebook a perdu 3,27% à 263,52 dollars après des informations de presse indiquant que le géant des réseaux sociaux pourrait faire l'objet de poursuites antitrust de la part de la Commission de la concurrence américaine (FTC).

«En saison d'introductions en Bourse, il arrive que les investisseurs vendent de leurs actifs pour participer à une IPO» (Initial Public Offering), a avancé Mme Krosby.

C'est peut-être ce qu'il s'est passé pour Snowflake, la société de stockage de données dans le cloud, entrée en Bourse en trombe mercredi. Snowflake a doublé la mise: alors que son prix d'introduction était fixé à 120 dollars, il a plus que doublé pour terminer à 253,93 dollars.

Il s'agit, avec ce groupe fondé par deux Français en Californie, de la plus grosse entrée en Bourse sur la place new-yorkaise depuis le début de l'année.

Sur le marché obligataire, le taux à 10 ans sur la dette américaine progressait à 0,6977% contre 0,6700% mardi soir.

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