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Il n’y a pas que Osisko, Yamana Gold et Agnico Eagle qui sont impliquées dans un projet de fusion dans le secteur aurifère. Barrick Gold et Newmont Mining mènent également des pourparlers pour unir leurs activités.

Le Wall Street Journal a révélé vendredi que les discussions entre les deux plus importants producteurs d’or du monde menées en vue de regrouper leurs activités ont été interrompues, mais qu’elles pourraient reprendre.

Les deux entreprises ont eu des échanges similaires à deux reprises par le passé, soutiennent des sources anonymes citées par le quotidien financier américain.

Barrick pourrait décider dès lundi si elle poursuit les discussions avec la direction de Newmont, a indiqué une personne au courant des intentions de l’entreprise.

La pire chute en 28 ans des contrats à terme sur l’or l’an dernier a grevé la rentabilité des entreprises aurifères. En unissant leurs activités, Barrick et Newmont pourraient profiter d’économies d’échelle, réduire leurs coûts d’exploitation et tirer une meilleure rentabilité de la production, en particulier dans la région du Nevada, où se trouvent les plus importants projets des deux entreprises.

Six des sept mines de Barrick se trouvent dans la région du Nevada et ont représenté 40% de la production totale de l’entreprise torontoise l’an dernier.

Les deux partenaires potentiels pensent qu’ils pourraient réaliser des économies pouvant atteindre 1G$US, toujours selon les sources anonymes du Wall Street Journal.

Une telle union ne devrait pas essuyer un refus de la part du bureau de la concurrence, car elle ne représenterait que 12,6% de la production mondiale d’or.

Les discussions entre Barrick et Newmont ont achoppé en raison notamment d’un désaccord à propos des actifs à revendre dans le cadre d’une éventuelle union.