"Il y a un an, on voyait Facebook comme un phénomène extraordinaire qui allait représenter un concurrent extrêmement dangereux pour une compagnie comme Google", a renchérit Gregori Volokhine, de Meeschaert New York.
Mais alors que "le modèle économique de Google est désormais bien compris et apprécié des investisseurs, ces derniers continuent à se poser des questions sur Facebook" qui jusqu'à présent, n'a pas fait ses preuves, a ajouté l'analyste.
Dernier élément en date susceptible de les inquiéter: Google devrait détrôner en 2012 Facebook sur le marché des bannières publicitaires en ligne, détenant 15,4% des parts du marché contre 14,4% pour son rival.
Selon le cabinet eMarketer, le moteur de recherche va tirer sur l'année 2,31 milliards de dollars de recettes grâce à la vente d'encarts publicitaires illustrés aux Etats-Unis alors que Facebook, qui avait pris en 2011 la place de Yahoo!, ne devrait gagner que 2,16 milliards de dollars.
Cette évolution, "associée à la solidité de Google sur le marché des publicités liées à la recherche sur internet et à sa position de leader dans la publicité sur mobile, fait de l'entreprise un poids lourd virtuel", a noté Paul Ausick, du site 24/7 Wall Street.