1 grande ville sur 2 toujours en récession

Publié le 01/12/2009 à 10:57

1 grande ville sur 2 toujours en récession

Publié le 01/12/2009 à 10:57

Par Olivier Schmouker

L'emploi tourne au ralenti même à Calgary. Photo : Bloomberg.

Techniquement, le Canada est sorti de la récession durant le troisième trimestre, selon Statistique Canada. Cela étant, un examen attentif des chiffres montre que presque 1 grande ville canadienne sur 2 souffre encore durement du ralentissement économique, selon une étude de la CIBC.

En fait, l’impusion économique est à son plus bas niveau depuis 1991 dans les principales métropoles du Canada, pis, 10 des 25 grandes villes affichent une décroissance économique, d’après cette étude. «Les deux tiers du produit intérieur brut (PIB) canadien sont produits dans les grandes villes du Canada, de sorte que le sort de ces villes en dit long sur celui de l'économie canadienne», dit Benjamin Tal, économiste principal et auteur de l’étude, de la CIBC.

Ainsi, 10 villes sont maintenant en territoire négatif, soit deux fois plus qu'au premier trimestre de 2009. Et 9 de ces 10 villes sont situées en Ontario et au Québec, ce qui traduit la grande sensibilité de ces deux provinces à la conjoncture internationale, en particulier «à l'affaiblissement de leurs secteurs manufacturier et forestier, à la baisse de la demande à l'importation des États-Unis et à la vigueur du dollar canadien». Les villes québécoises concernées sont Saguenay et Trois-Rivières.

Fait notable de la nouvelle étude : Calgary et Edmonton, qui étaient jusqu’à récemment les étoiles du palmarès économique mis en place par la CIBC, ont dégringolé d’un seul coup pour se retrouver presque en terrain négatif. «Les deux peinent à conserver une croissance économique globale positive, en raison de la faiblesse persistante des activités d'exploitation minière et de forage», indique M. Tal, en précisant que Calgary, par exemple, a vu son nombre d'emplois offerts chuter de 2 points de pourcentage en un an.

C’est maintenant Halifax qui occupe la tête du palmarès des villes canadiennes les plus dynamiques sur le plan économique. Et ce, parce que plusieurs de ses indicateurs économiques sont au beau fixe (emploi, immobilier, faillites, etc.) et parce qu’elle a une vulnérabilité réduite aux secousses de l’économie mondiale.

PLUS : Consultez l’étude de la CIBC (PDF)

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.